« BAD GIRLS DES MUSIQUES ARABES – DU VIIIe SIÈCLE À NOS JOURS » Projection en présence de la réalisatrice Jacqueline Caux

Alors que tant de femmes, de par le monde, s’insurgent devant les fréquentes tentatives et actes d’invisibilisation qu’elles doivent encore subir, Jacqueline Caux a souhaité réaliser ce film afin de montrer que, depuis toujours, il y a eu des femmes arabes qui ont chanté pour et devant des hommes, qu’il y a eu des femmes rebelles qui se sont engagées, et s’engagent encore, pour faire évoluer leur condition et celle de leur communauté.

Ressentie comme une urgence et une nécessité, la réalisatrice montre à travers ce film comment des femmes artistes ont pu, et peuvent encore, refuser les diktats que la religion, la société et le groupe familial auront voulu leur imposer ; comment elles se sont exprimées, comment elles se sont imposées, comment se sont comportés leurs pères, comment elles ont vécu et vivent actuellement.

Ce film, dans sa forme, est calme et posé afin que la passion qui a habité, et habite toujours ces femmes, en un contraste saillant, se fasse mieux sentir. « Ce ne sont pas des révolutionnaires violentes dont je vais parler, ce sont des femmes qui auront utilisé leur art pour exprimer leur insoumission ainsi que la certitude de leurs affirmations. »

 

Avant la projection, plongé⸱es dans l’obscurité de la salle de cinéma, spectateurs et spectatrices sont invité⸱es à écouter en avant-première, le document sonore « Archip’Elles Musicales » réalisé en 2024 par Convivencia.

Un témoignage sonore des rencontres humaines et musicales, entre les ados et adultes en situation de handicap de 4 établissements ASEI de Ramonville, Lux, Toulouse et les artistes du groupe Alberi Sonori (Cinzia Minotti et Giuseppe Ponzo), Sharouh (DJ) et Elise Bourge (musicienne intervenante).

Quelques minutes d’immersion dans le noir, pour ressentir autrement les propos tenus, partager ensemble les coulisses d’un parcours culturel et artistique de plusieurs mois où les artistes femmes sont au cœur du projet, mais aussi nous faire sourire et nous questionner

 

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